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    fabriquer ses livres

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     Voici nos derniers livres, chacun son style.

    Bientôt, expilcation marche à suivre simple, sans couture.

     

     


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    Le sel commun (chlorure de sodium : NaCl) fond vers 775 °C; il servait à vernir, par volatilisation, les grès populaires ainsi que certaines céramiques à pâte blanche, vitrifiée salt-glazed white ware ou même poreuse (quelques terres de pipe). Le prin­cipe consiste à provoquer, en fin de cuisson, la volatilisation de gros sel (jeté dans le four soit par les carneaux, soit par l’alandier) avec un apport de vapeur d’eau, celle-ci étant due à la combus­tion d’une charge de bois vert. Les vapeurs salines se déposent sur le corps des pièces en se transformant en oxyde de sodium, qui se combine alors avec la silice de l’argile pour former un verre, c’est- à-dire un silicate.

     

    Le salage peut être reconduit plusieurs fois pour assurer un vernissage suffisant. Il permet de donner à peu de frais aux piè­ces d’usage un aspect glacé, sans avoir besoin de les revêtir au préalable d’un enduit vitrescible. Hecht, dans son livre Lehrbuch der Keramik, situe la naissance du salage dans la Rhénanie du XIIe siècle, d’où il aurait été importé en France et aux Pays-Bas. Pour Brongniart, ce serait en 1680 que le salage (des terres blan­ches grésantes) aurait été découvert en Angleterre, par hasard à Burslem, ou, peut-être, en 1690 par les frères Elers; il ne se pro­nonce pas quant à l’éventualité du salage sur terre poreuse, c’est- à-dire à une température insuffisante pour vitrifier certaines pâtes grésantes. Ce salage peut réussir à basse température, vers 1 100 °C (Arnaud et Franche, 1922, p. 142), à condition que la composition de l’argile s’y prête (argile dont la silice est facile­ment combinable avec les vapeurs salines). Il existe deux maniè­res traditionnelles en Europe pour obtenir un recouvrement salin :

     

    >le salage par projection consiste, en fin de monocuisson au bois (± 1200-1 250 °C), à jeter du gros sel dans le four, par des ouvertures spéciales ou par les alandiers. Dans les fours à bois, selon la nature des cendres qui volent également dans le four, de belles colorations peuvent naître sur les pièces ;

     

    >un vernis peut surgir si on place dans la gazette une coupelle contenant du sel (65), du carbonate de potasse ou de soude (30) et de l’oxyde de plomb (5) (Arnaud et Franche, 1922 : p. 143 et Granger, 1929, t. 2, p. 661).

     

    Ce revêtement vitreux naturel peu épais, de type silico- alcalin retient l’attention de céramistes étudiant les effets provoqués tant sur les terres réfractaires cuites à haute tem­pérature que sur des terres diverses pour cuisson rapide à basse température.

     

    Selon la nature de la terre, lisse ou structurée par la cha­motte, la quantité de sel jeté (en une ou plusieurs fois) ou réparti dans le four, la disposition des pièces et la circula­tion des vapeurs salines, la glaçure obtenue sera plus ou moins épaisse, plus ou moins mordante, et son dépôt sera régulier ou non.

     

    Le salage garde les traces de toutes les opérations calcu­lées ou intuitives voulues par le céramiste avide d’effets obtenus sans adjonction artificielle d’éléments vitrifiants. Dans les fours où l’on ne peut jeter le sel et, notamment, dans le cas de trop basses températures qui n’assureraient pas une volatilisation satisfaisante, une autre technique consiste à placer dans le four, en un ou plusieurs endroits selon le volume d’enfournement, une composition alcalinoplombeuse plus fusible, telle celle décrite ci-dessus.

     

    Plus radical et incertain encore : on dispose le sel sur les pièces mêmes ou entre elles, en l’empaquetant dans des sachets confectionnés en papier très glacé dont le surfaçage est constitué d’une couche de kaolin (papier des revues de luxe). Une solution d’eau salée saturée procure également des résultats. On peut aussi donner aux biscuits des colorations ou des décors par des jus d’oxydes ou des pigments vitrifiables que révèle ce vernissage aléatoire.

      

    Une autre méthode consiste à enduire un biscuit d’une solution mixte d’oxyde de fer et de cuivre (ou de carbonate de cuivre) légèrement encollée, puis de cuire dans un four à gaz, en projetant à la fin du feu 1/4 de litre de soude mêlée à son même volume de sciure fine; l’opération est renouvelée plusieurs fois, au nez du brûleur, à dix minutes d’intervalle.

     


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    Tete en terre

    vive les petits portes-clés!

    vive les tête à clés!

    Tete en terre

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